lundi 17 décembre 2007

Les tarifs du gaz augmenteront "probablement" en 2008

Eric Woerth a déclaré que les tarifs du gaz augmenteraient probablement en 2008.

"Il y aura probablement une hausse des tarifs du gaz, il faudra qu'elle soit la plus modérée possible", a dit le ministre du Budget au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.


Gaz de France a demandé au gouvernement une hausse moyenne de ses tarifs de 6,1% au 1er janvier, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

La Banque de France revoit à la baisse sa prévision de croissance au quatrième trimestre

Selon la Banque de France, la croissance du quatrième trimestre ne dépassera pas 0,5% alors qu'elle misait jusque là sur 0,6%. Du coup, sur l'ensemble de l'année, la croissance sera inférieure à l'objectif gouvernemental d'une hausse du PIB de 2%. Les grèves ont eu un effet "limité" sur la production, selon la banque.

Le quatrième trimestre sera sans doute moins bon qu'attendu dans l'Hexagone. La Banque de France (BdF) a revisé en baisse de 0,1 point sa prévision de croissance du PIB au quatrième trimestre pour la ramener à 0,5% mais a confirmé sa prévision d'une croissance de 1,9% en moyenne sur l'ensemble de l'année, selon son enquête mensuelle de conjoncture publiée ce vendredi. La BdF fait d'autre part état d'un indicateur du climat des affaires à 105 en novembre après 108 en octobre.

Selon les chefs d'entreprise interrogés par la BdF, l'activité industrielle a diminué en novembre après le fort rebond du mois précédent. "Le mouvement de grèves intervenu au cours de la période a eu une incidence limitée sur la production", précise la BdF dans un communiqué.

Dans l'industrie, "les perspectives d'activité pour les prochains mois sont toujours orientées à la hausse dans la majorité des secteurs d'activité", souligne par ailleurs la Banque de France.

Le taux d'utilisation des capacités de production s'est replié en novembre à 84,8% (après 86,1% en octobre) mais demeure supérieur à son niveau de longue période. Le courant de commandes nouvelles s'est maintenu dans l'ensemble et les carnets de commandes sont toujours jugés supérieurs à la normale. Les stocks de produits finis restent proches du niveau désiré.

Zone euro : l'indice ZEW se dégrade, les bourses dans le rouge


L'indice ZEW, qui mesure le sentiment des investisseurs allemands concernant l'économie allemande et celle de la zone euro, s'est inscrit en forte baisse au mois de décembre.
Suite à cette nouvelle, les principaux indices boursiers européens ont plongé dans le rouge. Le CAC 40 (PX1) perdait 0,45% vers11h30, contre -0,20% pour le DAX et -0,64% pour le FTSE 100.
La composante relative aux anticipations pour la conjoncture de la zone euro a baissé de 5,7 points, à -35,7 points. La composante relative à la situation actuelle a légèrement baissé, passant de 70 à 63,5 points.
Concernant l'économie outre-rhin, les attentes des investisseurs ont diminué de 4,7 points, à -37,2 points, alors que les économistes pronostiquaient un reflux plus modéré, à -34,5.
La composante relative à la situation actuelle a lourdement chuté elle aussi, passant de 70 à 63,5 points.Les risques de récession aux Etats-Unis et l'euro fort sont les deux premières raisons des sentiments pessimistes sur le présent et le futur économiques en Euroland.

La classe moyenne en France, parent-pauvre de la redistribution socio-fiscale

Les classes moyennes sont elles réellement « défavorisées » par certaines politiques publiques ? La question peut surprendre, tant la classe politique les invoque aujourd’hui à tout bout de champ. Elle est néanmoins régulièrement posée pour expliquer leur déclassement relatif ces dix dernières années. Encore faut-il s’entendre sur ce que l’on entend par « classes moyennes », notion hétérogène et discutée. Le Centre d’analyse stratégique y a consacré lunidi un colloque qui s’est tenu au Sénat.

Par définition, les classes moyennes sont dans un entre-deux. Elles ne correspondent ni aux classes les moins favorisées, ni aux classes supérieures. Il s’agit à la fois d’un sentiment, 2 français sur 3 s’identifient spontanément aux classes moyennes, et d’une réalité objective. Notamment en termes de revenus. Une définition extensive regroupera les 80% de la population qui dispose des revenus au cœur de la distribution. Excluant les 10% les plus riches et les 10% les plus pauvres. Le revenu moyen des Français étant de 1550 euros par mois, en 2005, la classe moyenne fédère à cette aune les ménages aux revenus compris entre 750 et 2360 euros par mois. Une définition plus restrictive ne regroupe que 40% de la population, une fois exclus les 30% les plus modestes et les 30% les plus riches. Sous cette hypothèse, les revenus de la classe moyenne sont compris entre 1050 et 1650 euros par mois.

Ces dernières années, de nombreux travaux se sont penchés sur les conséquences des transferts sociaux et fiscaux sur les revenus. Ils ont montré qu’effectivement, les groupes médians, correspondant aux classes moyennes, sont dans de nombreux cas défavorisés par ces transferts. Et en la matière, la France ne fait pas exception, bien au contraire. Une étude de Julien Pouget, chercheur à la DREES a comparé les gains de revenus liés au fait d’avoir deux enfants plutôt qu’aucun, grâce aux transferts sociaux et fiscaux : en France, Grande Bretagne, Suède, Allemagne et Italie, autant de types d’Etats-providences. Son étude tient compte des minima sociaux, des aides au logement, des allocations familiales, ainsi que des impôts.

Tous les systèmes favorisent le fait d’avoir des enfants. De même qu’ils garantissent un transfert vers les ménages les plus défavorisés. Mais la France se caractérise par la « courbe en U » de ses gains de revenus dûs aux transferts. Les gains les plus importants concernent les ménages les plus pauvres mais aussi les plus aisés. Jusqu’à 35% du revenu moyen, les ménages bénéficient grâce aux transferts d’un surcroît de revenu de grosso modo 20%. Gain que l’on retrouve à partir de 140% du revenu moyen (soit 2170 euros par mois) et qui continue de croître en fonction du revenu. En France, les gains les plus importants dus au système de redistribution pour avoir deux enfants sont en réalité obtenus par les ménages les plus riches : à partir de 190% du revenu moyen (soit 2945 euros par mois).

A l’inverse, les catégories les moins bien loties sont celles dont les revenus sont compris entre 40% et 100% du revenu moyen. Autrement dit le bas de la classe moyenne, la « lower middle class ». Ses gains de revenus dus aux transferts sociaux et fiscaux pour avoir deux enfants n’excèdent pas 15%. Ce contraste est logique dès lors que la plupart des prestations en France, minima sociaux, allocations de logement, sont sous conditions de ressource. Elles profitent aux moins favorisés. A l’autre extrémité, les plus aisés sont ceux qui profitent le plus des avantages fiscaux liés au fait d’avoir des enfants, par des diminutions d'impôt sur le revenu ou des abattements sur les impôts locaux.

L’euro fait souffrir Airbus

Airbus est-il contraint de délocaliser ? Les déclarations successives de Thomas Enders, directeur général d'Airbus et de Louis Gallois, patron d'EADS, sa maison mère, plaide en ce sens. De fait, Airbus est plus exposé que la plupart des autres entreprises à la montée du taux de change de l'euro qui, rappelons-le, à frôler les 1,50 dollar pour un euro ces dernières semaines. La première raison tient au fait que 76 % des composants intégrés dans ses avions sont originaires de la zone euro, tandis que les avions produits par son concurrent Boeing incorporent une proportion au moins équivalente de composants issus de la zone dollar.

La deuxième raison tient au fait que les productions du duopole qui domine l'aviation civile mondiale sont à peu près totalement substituables : face à la famille des A 320 et A 330 qui constituent le gros des ventes d'Airbus, Boeing propose des produits à peu près équivalents en performances comme en coûts d'exploitation. Dans ces conditions, Airbus est contraint, pour conserver ses parts de marché, d'aligner ses prix sur ceux de son concurrent. La concurrence est d'ailleurs d'autant plus forte que les aides d'Etat sont désormais étroitement surveillées et que les clients - les compagnies aériennes - opèrent désormais sur un marché du transport aérien largement dérégulé et n'ont donc aucune raison de ne pas chercher à acquérir les avions les moins coûteux.

De fait, la seule manière de survivre quand on produit dans une zone dont le taux de change s'apprécie est soit de produire des biens spécifiques, ou de diminuer ses coûts en sous-traitant dans des pays à plus bas coûts, certains sous-ensembles qui n'incorporent pas une main d'œuvre aussi qualifiée. La première stratégie est hors d'atteinte d'Airbus aujourd'hui, faute de disposer d'un réel leadership technologique face à Boeing, reste donc la seconde.

Pour autant, Airbus est-il réellement condamné à délocaliser massivement ses activités en zone dollar ? Le véritable enjeu n'est-il pas plutôt de faire baisser le taux de change de l'euro, manifestement surévalué désormais eu égard à la compétitivité réelle de l'économie européenne en comparaison de ses concurrents de la zone dollar. Aucune logique mécanique n'explique que le taux de change de l'euro soit à 1,50 dollar plutôt qu'à 1,20 ou 1,30 sinon l'état actuel des anticipations contradictoires des opérateurs sur les marchés financiers. Ce sont ces anticipations qu'il faudrait parvenir à changer ainsi que l'expliquent Anton Brender et Florence Pisani dans le numéro de décembre d'Alternatives Economiques. Une tache à la portée de la Banque centrale européenne selon ces deux économistes, qui pourrait décider d'agir en ce sens, maintenant que nos partenaires allemands, eux aussi, semblent se préoccuper du taux de change de notre monnaie commune.

Pouvoir d'achat : la panne

Le volontarisme présidentiel en matière de pouvoir d'achat s'est avéré stérile jusqu'à maintenant. C'est même une dégradation qui se profile désormais à l'horizon.


"Je veux être le président de l'augmentation du pouvoir d'achat", affirmait haut et fort Nicolas Sarkozy le 14 janvier dernier, lors du lancement de sa campagne présidentielle. Le fait qu'il ait, mieux que d'autres, perçu l'ampleur de l'insatisfaction des Français sur ce sujet, et en particulier celle des couches populaires, explique pour une bonne part le large succès qu'il a rencontré en mai dernier. Mais cette question devient également, pour les mêmes raisons, une des principales causes du désenchantement qui commence à poindre en cette fin d'année: le volontarisme présidentiel dans ce domaine apparaît de plus en plus comme de l'agitation sans prise sur le réel. Non seulement on ne voit rien venir en matière de pouvoir d'achat - ce qui après seulement six mois de présidence n'est pas en soi choquant -, mais c'est plutôt une nouvelle et nette dégradation qui se profile désormais.

Les hausses massives des produits pétroliers et des prix alimentaires intervenues au cours des dernières semaines ont en effet entraîné une accélération sensible de la hausse des prix passée de 1,5% par an en septembre à 2% en octobre dernier. Un niveau qui reste encore très bas, mais il y a de bonnes raisons de craindre que ce ne soit qu'un début.


Nicolas Sarkozy n'est évidemment pas responsable de cette situation, mais elle rend toujours plus improbable la concrétisation des miracles promis en matière de pouvoir d'achat. Tout d'abord, parce que la hausse de ce pouvoir d'achat dépend avant tout du dynamisme de l'économie. Et sur ce plan, les premières mesures engagées ne sont pas de nature à relancer l'activité de façon significative.

Le reste, et notamment l'action envisagée par le Président pour libéraliser davantage la grande distribution, ne peut jouer qu'à la marge, voir se révéler contre productif en accélérant encore les délocalisations et les restructurations. Quant aux moyens budgétaires qui auraient éventuellement permis d'amortir le choc de court terme et calmer la colère des Français les plus modestes, ils ont déjà été utilisés (et même au-delà) pour satisfaire de toute urgence cet été les revendications fiscales des plus aisés.
source : alternatives-economiques

Six milliards gaspillés en aides économiques

Un rapport de la Cour des comptes dénonce l’intervention confuse, coûteuse et inefficace des collectivités territoriales auprès des entreprises.

Après ce rapport, personne ne pourra plus s’interroger sur le faible intérêt des Français pour la décentralisation des compétences de l’État vers le pouvoir local. Et la Cour des comptes fait comprendre, au passage, le bon sens des «chers administrés». Elle montre en effet qu’en vingt-cinq ans, les collectivités locales n’ont jamais réussi à s’entendre pour distribuer de façon efficace les six milliards d’aides annuelles au développement économique évalués en 2004. Soit 66,52 euros par habitant en Île-de-France, mais 313,47 en Corse.

Le système qui avait déjà fait l’objet de plusieurs alertes et de différentes réformes, doit être remis à plat. Le premier président de la Cour, Philippe Séguin, a donné une solennité particulière à cette enquête réalisée par les 24 chambres régionales en se déplaçant hier à Poitiers pour la rendre publique.

Bilan accablant

Le bilan des magistrats est accablant. Il pointe «des dispositifs éclatés, complexes et peu coordonnés» en recensant, outre les communes, départements, Régions et leurs syndicats, une multitude d’agences de l’État. Soit une centaine d’intervenants qui distribuent des aides à travers 5 000 régimes différents pour un poids évalué à 6 milliards d’euros en 2004. Ce chiffre ne représente certes que 4 % des dépenses totales des collectivités, mais plus du quart de la seule taxe professionnelle, ainsi en partie reversée aux entreprises qui la paient. Les entreprises privées concentrent les soutiens à hauteur de deux milliards par an.

Pas un chapitre du rapport ne rattrape la sévérité du précédent. Manque de coordination, faible corrélation entre les aides versées et le développement économique, risques d’effets d’aubaine, évaluation et suivi insuffisants. De surcroît, l’ensemble des coûts de gestion atteindrait un tiers des aides versées... Ce rapport se veut une contribution à la réforme (dite revue générale) des politiques publiques, engagée par le gouvernement. L’une de ses priorités est précisément de réussir le «désenchevêtrement» des collectivités locales.

La Cour des comptes complète son enquête par des conseils précis. Ils appuient les préconisations de la commission du sénateur Alain Lambert qui prône la spécialisation des collectivités locales. C’est à dire en fait la suppression d’une particularité française, la clause de compétence générale, qui inquiète beaucoup les élus.

«Il faut recentrer les collectivités sur ce qu’elles savent faire» précise, sans ambages, Philippe Séguin. Si c’est à la Région que doit revenir l’essentiel de la responsabilité du développement économique, il est conseillé que le soutien financier soit distribué pour créer un environnement économique favorable et non pour aider directement telle ou telle entreprise.

Aux communes de s’occuper des infrastructures et zones d’activité, avec l’appui des départements pour les routes. Aux Régions de favoriser l’investissement dans la recherche et le développement avec l’État qui devra offrir l’environnement fiscal et social favorable à l’emploi.

le figaro

Crédit Agricole veut pouvoir grimper au capital de Bankinter

La banque verte a demandé à la Banque d'Espagne l'autorisation de dépasser le seuil des 25% dans le capital de la banque espagnole d'ici au 31 mars. Elle n'a pas l'intention de lancer une OPA sur la totalité de sa cible
Alors que le titre Crédit Agricole reprend tout juste des couleurs, après avoir plongé dans le rouge à la suite de l'annonce lundi par la banque verte de l'acquisition de près de 15% de l'espagnole Bankinter pour 809 millions d'euros, la Banque d'Espagne a dévoilé vendredi des éléments éclairant les intentions futures du groupe français. Dans un communiqué transmis à l'autorité espagnole des marchés, l'établissement a indiqué que Crédit Agricole "étudie actuellement la possibilité d'acheter plus d'actions de Bankinter sans acquérir le contrôle aux termes du décret royal sur les OPA", qui oblige un actionnaire à lancer une offre publique d'achat lorsqu'il dépasse le seuil des 30% du capital d'un groupe.

Concrètement, la banque verte, qui précise qu'elle n'entend pas acheter de nouveaux titres avant janvier 2008, se réserve la possibilité de prendre jusqu'à 29,99% de Bankinter, dont elle détiendra déjà, une fois l'opération annoncée lundi sera conclue, 19,53%. Le groupe bancaire français a demandé le droit de dépasser le seuil des 25% d'ici au 31 mars, a indiqué la Banque d'Espagne. Le Crédit Agricole ne compte pas agir sans l'autorisation expresse de l'établissement, et lui a demandé formellement l'autorisation de détenir sa participation de 19,53% dans Bankinter.

L'euro améliore à nouveau son record face au dollar

23 novembre 07:52 - PARIS, 23 nov 2007 (AFP) - L'euro a amélioré vendredi son record face au billet vert, en se hissant à 1,4967 dollar pour un euro, la devise américaine étant affaiblie par les inquiétudes sur la croissance américaine.


La devise européenne a très brièvement atteint 1,4967 dollar à 03H30 GMT, se rapprochant de la barre psychologique de 1,50 dollar pour un euro, dans un marché marqué par la fermeture de New York jeudi et de Tokyo vendredi. A 06H25 GMT, la devise européenne cotait 1,4922 dollar.

Le dollar est affaibli par le ralentissement économique attendu aux Etats-Unis, où la Réserve fédérale américaine (Fed) a revu en baisse son pronostic de croissance pour 2008. Elle table sur une fourchette de 1,8% à 2,5%.

Une écrasante majorité des cambistes pense que la Fed va devoir procéder à un nouvel assouplissement monétaire en décembre pour donner un peu d'oxygène à une économie, plombée par l'immobilier.

Lors de sa prochaine réunion, le 11 décembre, le taux directeur américain pourrait ainsi passer à 4,25%, contre 4,50% fin octobre.

Les records successifs de l'euro ont provoqué de nouveaux commentaires inquiets, voire alarmistes, en zone euro. Fait rare, la chancelière allemande Angela Merkel a reconnu jeudi que l'euro fort était un handicap également pour l'Allemagne, jugeant qu'il posait "naturellement problème".

Les groupes Banque Populaire et Caisse d'Epargne reprennent en direct CIFG

Cette filiale américaine spécialisée dans le rehaussement de crédit a besoin d'une recapitalisation de 1,5 milliard d'euros que les groupes mutualistes sont plus à même d'effectuer que leur filiale commune Natixis

Les deux maisons-mère de la banque Natixis ont annoncé jeudi matin leur décision de reprendre 100% du capital de CIFG, une filiale américaine spécialisée dans le rehaussement de crédit, afin d'assurer la notation de cette dernière auprès des trois grandes agences financières.

"Le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d'Epargne, déterminés dans le soutien à leur société commune Natixis, ont décidé ce jour de se porter acquéreurs de la totalité du capital de CIFG, filiale de rehaussement de crédit détenue à 100% par Natixis, et de lui apporter les ressources financières nécessaires au maintien de son rating AAA auprès des trois agences de notation financière", indiquent les deux établissements dans un communiqué jeudi.

"Les modalités de ce soutien financier, réalisé sous la forme de fonds propres ou assimilés et évalué à un montant de l'ordre de 1,5 milliard de dollars, feront l'objet d'une discussion avec les agences de notation en vue de le mettre à disposition de CIFG dans le mois à venir", précise le communiqué.

Les deux groupes mutualistes, qui disposent d'importants dépôts grâce à leur réseau auprès des particuliers, sont a priori plus à même de recapitaliser CIFG que la banque de gros Natixis. Peu après l'ouverture de la Bourse, l'action Natixis a bondi de plus de 17% grâce à cette bonne nouvelle (elle avait perdu plus de 40% depuis janvier). En début de semaine, plusieurs analystes s'étaient inquiétés pour les résultats de Natixis après les informations des Echos ayant fait état d' une lourde recapitalisation nécessaire de ses filiales américaines de rehaussement de crédit, pour 1,5 milliard d'euros.

Fitch maintient la note "AAA" de dette à long terme de CIFG
Ce jeudi, l'agence de notation Fitch a confirmé jeudi la note "AAA" de dette à long terme de CIFG. Cette confirmation repose sur l'annonce faite aujourd'hui par les groupes Banque Populaire et la Caisse d'épargne d'apporter un soutien financier à CIFG, explique Fitch dans un communiqué.

L'agence avait estimé le 6 novembre dernier, à l'occasion d'un large passage en revue des critères pour noter les émetteurs d'obligations, que la probabilité pour plusieurs acteurs des crédits à risque de se voir retirer leur note "AAA" a augmenté, la probabilité la plus forte étant pour deux filiales de Natixis. Les deux acteurs pour lesquels cette probabilité est la plus forte sont deux filiales de Natixis, la CIFG Guaranty (CIFG) et la Financial Guaranty Insurance Company (FGIC), ce qui augmente la nécessité de les recapitaliser, parmi d'autres scénarii possibles, avait indiqué Fitch.

La CIFG opère sur le marché des CDO (Collateralized Debt Obligations), qui sont des véhicules financiers dans lesquels on a mis divers titres de dette, dont les fameux crédits immobiliers à risque "subprime" qui sont à l'origine de la crise de cet été. La méfiance a contaminé le reste des crédits.

source : AFP

Wall Street ouvre en baisse, inquiète sur la croissance

Wall Street a ouvert en baisse mercredi, rattrapée par les inquiétudes liées à l'évolution de la croissance américaine.

Vers 14h40 GMT, soit dix minutes après le début des transactions, l'indice Dow Jones des 30 industrielles recule de 134,12 points, soit de 1,03%, à 12.876,02 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, abandonne 15,57 points, ou 1,08%, à 1.424,13 points. Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, cède de son côté 29,26 points, soit 1,13%, à 2.567,55 points.

Mardi, la Réserve fédérale a revu en baisse ses prévisions de croissance pour 2008 et estimé que de nombreux risques pesaient sur la première économie mondiale.

Aux craintes de voir l'expansion des Etats-Unis marquer un net ralentissement s'ajoutent la persistance des inquiétudes sur les comptes des banques et des assurances liées à leur exposition au marché du crédit "subprime", ainsi que les niveaux élevés des cours du pétrole.

Aux valeurs financières, Citigroup efface 1,91%, Bank of America 3,21% et AIG 3,01%.
Le spécialiste du refinancement hypothécaire Freddie Mac rétrograde encore de 2,88% après avoir chuté de 28,69% la veille en réaction à la publication d'une perte trimestrielle record. Plusieurs courtiers ont abaissé leurs recommandations.

La journée de jeudi sera fériée à l'occasion de la fête de Thanksgiving et Wall Street ne sera ouverte que pour une demi-séance le jour suivant.

Pour cette raison, l'indice Reuters-Université du Michigan, qui paraît traditionnellement le vendredi, sera avancé à aujourd'hui à 15h00 GMT.

reuters

La Banque Postale autorisée à proposer des crédits à la consommation

Cela faisait des années qu'elle réclamait ce droit à Bercy, qui accède enfin à son souhait alors que se profile une banalisation du Livret A dont la Poste partageait le monopole avec les Caisses d'Epargne.


La Banque Postale, filiale bancaire de La Poste, a été autorisée à élargir son offre de produits bancaires aux crédits à la consommation, a annoncé lundi la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Elle s'exprimait en marge de la signature d'une convention avec la Poste et l'Association des Maires de France.


Cette décision était imminente, comme l'annonçaient Les Echos dans l'édition de ce matin. La Poste risque de voir la distribution du Livret A, qu'elle partage actuellement avec les Caisses d'Epargne, étendue à l'ensemble des banques début 2008. Comme elle perdrait un gros avantage concurrentiel, elle pourrait en contrepartie enfin obtenir ce droit qu'elle réclame depuis longtemps.

"Pour que la Banque Postale puisse rejoindre l'ensemble des autres établissements bancaires, je donne mon accord à l'activité de crédit à la consommation", a déclaré Mme Lagarde en marge de la signature du contrat de présence postale territoriale pour la période 2008-2010. "C'est une bonne nouvelle pour les clients, la Banque Postale et le groupe La Poste", s'est félicité Jean-Paul Bailly, le président du groupe.

Pour cette activité, la Banque Postale sera associée à un professionnel du secteur, dans le cadre d'une co-entreprise dont elle sera l'actionnaire majoritaire, a-t-il précisé. A cette fin, elle lancera dans les 15 jours une consultation préalable au processus de sélection de ce partenaire.

La Banque Postale vise une commercialisation des crédits à la consommation fin 2009, un délai "nécessaire pour sélectionner le partenaire, construire la gamme, préparer la mise en marché des produits, adapter les systèmes d'information de la banque et former les personnels concernés", explique la filiale de La Poste dans un communiqué. Elle devra, avec son partenaire, solliciter l'agrément du Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI), l'autorité de contrôle des banques.


Livret A : une réforme imposée par Bruxelles


La banalisation du Livret A est une évolution imposée par Bruxelles. La Commission européenne a en effet demandé à la France de l'étendre à toutes les banques de l'Hexagone, d'ici le 10 février 2008. créée à partir des services financiers de La Poste le 1er janvier 2006. L'Etat français a déposé en juillet un recours devant la Cour européenne de justice, mais il n'est pas suspensif.

Christine Lagarde a rappelé que Bercy avait chargé le gouverneur honoraire de la Banque de France, Michel Camdessus, d'un rapport sur la réforme du mode de distribution du Livret A, qui est attendu pour la mi-décembre. La ministre a réaffirmé son "attachement au Livret A par le biais du recours engagé auprès de la Cour européenne", avant d'insister sur le "rôle essentiel joué" par ce placement dans le financement du logement social.

(Source AFP)

Les banques dans la tourmente sur les Bourses européennes

A la Bourse de Londres, Barclays entraîne le secteur à la baisse. A Paris, ce sont Dexia et Société Générale qui sont les attaquées. Les titres des banques allemandes ne guère plus vaillants. Après la crise du subprime de ce été, les investisseurs s'inquiètent des possibles difficultés de financement des établissements bancaires.


Un vent mauvais continue de souffler sur les valeurs bancaires européennes. Alors que les valeurs bancaires avaient quelque peu regagné du terrain ces dernières semaines, l'annonce d'un abaissement de recommandation jeudi de Credit Suisse sur la première banque mondiale Citigroup, et d'une note suggérant qu'elle pourrait baisser son dividende, a eu l'effet d'une douche froide. Ce vendredi, c'est la britannique Barclays qui concentre les inquiétudes des investisseurs. Selon des rumeurs de marché, l'établissement bancaire aurait sollicité la Banque d'Angleterre pour un financement d'urgence. Résultat, l'action Barclays s'effondre de 7 % ce matin, à 533,5 pence. Les analystes de Panmure ont rajouté de l'huile sur le feu, en soulignant dans une note, parue ce matin, que Barclays figurait parmi les banques britanniques les plus exposées à la crise des crédits à risque américains ("subprime").

Après Citigroup et Barclays, qui va faire les frais des inquiétudes du marché ? Les banques, qui avaient déjà dévissé jeudi, étaient encore en queue de l'indice CAC 40 vendredi, alors que les deux poids-lourds français, la Société Générale et BNP Paribas doivent annoncer leurs résultats trimestriels la semaine prochaine. A la Bourse de Paris, Dexia poursuit son repli et chute de 2,68 % ce vendredi, à 19,954 euros (après une baisse de plus de 7% jeudi), la Société Générale décroche de 4,18 %, à 108 euros, BNP Paribas perd 2,51 %, à 71,17 euros et Crédit Agricole abandonne 2,75 %, à 25,82 euros. Les banques allemandes sont à peine plus vaillantes. Deutsche Bank cède 2,33 %, à 86,80 euros, Postbank se délite de 1,73 %, à 47,75 euros, et Hypo Real Estate s'affaisse de 1,46 %, à 39,15 euros.


Pour Véronique Riches-Flores, chef économiste à la Société Générale, "nous sommes partis pour deux ou trois trimestres d'effets négatifs" sur les résultats des banques, qui commencent tout juste à lever le voile sur leurs pertes. La Réserve fédérale américaine a évalué le coût de la crise du marché des prêts à risques américains à 100, voire 150 milliards de dollars pour les banques et les organismes de crédit, dans le monde. "C'est peu comparé aux fonds propres des vingt premières banques mondiales, soit 1.200 milliards de dollars", nuance un analyste bancaire cité par l'AFP.

Le rachat de crédit

Le rachat de crédit consiste en le rachat de plusieurs ou tous les crédits et prêts pour ne plus payer qu'un seul crédit dont les mensualitées sont revues à la baisse pour permettre aux consommateurs de revivre financièrement.Ayant des crédits auprès de plusieurs sociétés de crédits, la plupart du temps, les souscripteurs payent des frais très élevés chaque mois.

Rachat de crédit immobilier

Le rachat de crédit immobilier peut être une façon simple et rapide pour "économiser" de l'argent.Ayant contracté un crédit sous des conditions pas forcément favorables pour vous, lors d'un rachat de crédit immobilier, il est fréquent de pouvoir renégocier les frais du crédit ce qui peut vous faire faire des économies parfois assez conséquentes.

Rachat de crédit à la consommation

Pourquoi payer plusieurs crédits à la consommation auprès de plusieurs sociétés de crédits?Faites racheter vos crédits courants par un organisme qui en regroupant vous offrira des avantages certains.

Sociétés et organismes de rachat de crédits

Il existe différentes sociétés et organismes de crédits...Très souvent, les banques elles-même ouvrent des succursales, des agences dont le seul but est d'offrir des services de rachat de crédits et de prêts.Ainsi, les banques comme le groupe Paris Bas
Prêts immobiliers, crédits à la consommation... vous pouvez réduire les mensualitées de votre crédit en les réunissant tous et en n'en payant plus qu'un seul.
Différentes solutions sont proposées contre le surendettement, notamment le rachat de crédit.En effet, il est conseillé de s'informer sur les formules de rachat de crédits existantes car elles peuvent vous faire "économiser" de l'argent. Selon l'étude des cas rencontrés, la moyenne de baisse des mensualitées se situe à environ 40% de baisse des échéances mensuelles.Pensez à faire racheter vos crédits..

crédit consommation
crédit habitation
crédit cuisine équipée
crédits courants
prêt habitation
prêt hypothécaire
prêt longue durée

Tous ces crédits peuvent rentrer dans le cadre de rachat de crédits, profitez en pour revivre financièrement!Ainsi, vos dettes peuvent être affrontées serainement sachant que l'échéancier de la dette est revu en fonction de vos revenus.